Mastication et magnétiseur

Mis à jour : 16 oct. 2022

Il est important de mastiquer, car la mastication augmente la production de salive. C'est à travers cette salive que l’on trouve le lysozyme, une enzyme qui participe à l'équilibre bactériologique du microbiote buccal, garantissant une bonne haleine.

La mastication des aliments solides permet également un nettoyage physiologique des dents. La salive est riche en minéraux : calcium, phosphate et fluor qui neutralisent les attaques acides et participent à la reminéralisation de l'émail, d'où l'importance de ne pas se brosser les dents immédiatement après manger.

Le plus important à savoir est que la digestion débute dans la bouche grâce à l'amylase, une enzyme salivaire qui permet la digestion chimique des glucides. Il faut noter que plus les morceaux sont petits, plus la surface en contact avec les enzymes salivaires est démultipliée, et que moins les aliments stationnent dans l'estomac.

La digestion débute dans la bouche

Par conséquent, une moindre quantité de sucre gastrique est produite pour réduire la taille des aliments ingérés, ce qui limite le risque de brûlures d'estomac et de remontées acides qui irritent la gorge.

Pour la perte de poids, il est important de comprendre : si l’on avale plus lentement, les informations gustatives, sensorielles et nutritionnelles sont bien perçues par le cerveau qui délivre un message de satiété au bout de 20 minutes. Dans le cas contraire, le cerveau étant contourné au profit de l'estomac, celui-ci n'est pas rempli et il en veut plus. Les fibres végétales sont mieux broyées, cela participe à un bon transit, l'expulsion des selles est donc facilitée.

Mastiquer incite à manger plus lentement, ce qui évite d'avaler de l'air. En revanche, cela n'a pas d'impact sur les ballonnements à distance du repas souvent dus à la colopathie fonctionnelle.

Il est important de mastiquer, car la mastication augmente la production de salive. C'est à travers cette salive que l’on trouve le lysozyme, une enzyme qui participe à l'équilibre bactériologique du microbiote buccal, garantissant une bonne haleine.

La mastication des aliments solides permet également un nettoyage physiologique des dents. La salive est riche en minéraux : calcium, phosphate et fluor qui neutralisent les attaques acides et participent à la reminéralisation de l'émail, d'où l'importance de ne pas se brosser les dents immédiatement après manger.

Le plus important à savoir est que la digestion débute dans la bouche grâce à l'amylase, une enzyme salivaire qui permet la digestion chimique des glucides. Il faut noter que plus les morceaux sont petits, plus la surface en contact avec les enzymes salivaires est démultipliée, et que moins les aliments stationnent dans l'estomac.

Par conséquent, une moindre quantité de sucre gastrique est produite pour réduire la taille des aliments ingérés, ce qui limite le risque de brûlures d'estomac et de remontées acides qui irritent la gorge.

Pour la perte de poids, il est important de comprendre : si l’on avale plus lentement, les informations gustatives, sensorielles et nutritionnelles sont bien perçues par le cerveau qui délivre un message de satiété au bout de 20 minutes. Dans le cas contraire, le cerveau étant contourné au profit de l'estomac, celui-ci n'est pas rempli et il en veut plus. Les fibres végétales sont mieux broyées, cela participe à un bon transit, l'expulsion des selles est donc facilitée.

Mastiquer incite à manger plus lentement, ce qui évite d'avaler de l'air. En revanche, cela n'a pas d'impact sur les ballonnements à distance du repas souvent dus à la colopathie fonctionnelle.

La mastication vous apporte une meilleure assimilation des macronutriments que sont les protéines, les corps gras et les sucres. De plus, après avoir marché une quinzaine de minutes, le nerf vague gauche va envoyer une information de satiété au cerveau qui va libérer un neurotransmetteur, l’histamine, pour l'informer qu'il n'y a plus aucune nécessité de manger. Il ne faut pas se prendre la tête pour savoir combien de temps ou combien de fois il faut mâcher avant d'avaler sa nourriture. Certaines personnes disent qu'il faut mâcher chaque aliment 20 à 30 fois avant d'avaler, d'autres 2 à 3 minutes, personnellement, je pense que l'on peut arrêter de mastiquer quand on se rend compte que la texture et le goût ont changé dans la bouche sans tenir compte d'un temps ou d'un nombre de fois. Cette idée de devoir mâcher 30 fois vient d'un américain qui avait un grand surpoids. En 1898, Horace Fletcher veut maigrir en mâchant chaque bouchée de nourriture jusqu'à l'obtention d'un liquide. Aujourd'hui encore, de petits futés vendent des régimes amaigrissants en utilisant cette méthode ou qui s'en approchent fortement. Il est vrai que certaines études montrent que les personnes qui mâchent plus longtemps ont une quantité alimentaire moindre et diminuent leur surpoids.

Il ne faut pas que la mastication devienne une manie comme pour ceux qui mastiquent du Chang hum ou par le passé du tabac à mâcher. Sans oublier qu'il peut y avoir parfois une addiction comme pour ceux mastiquant des feuilles de coca ou autres, sans oublier la mastication de noix d'arec, qui aurait outre l'avantage de noircir les dents de pouvoir déclencher des pathologies lourdes, ou autres.

Lorsque vous broyez les aliments avec vos dents pour favoriser la déglutition et par contrecoup la digestion, vous faites appel à la mastication partie prenante de la manducation qui est l'ensemble des opérations préhension, mastication, insalivation et déglutition. De nombreuses personnes ignorent que la digestion buccale précède la digestion dans le tube digestif.

Les aliments sont transformés dans la cavité buccale par les dents : les incisives tranchantes découpent, des canines pointues déchiquètent et les molaires arrondies et larges broient. Les aliments pas encore ou pas assez mastiqués sont déplacés par la langue vers les molaires. La mastication serait peu efficace si la langue qui sert également de malaxeur pour la salive et ses enzymes facilitant l'assimilation ensuite dans l'estomac ne rentraient pas en action.

La mastication implique la coordination de nombreux muscles. Le rythme est en grande partie inconscient et pourtant sous le contrôle neural supervisé directement ou indirectement par le cerveau. La modulation de la mastication varie suivant les sensations de pressions physiques ressenties par la mâchoire, la langue, le palais et les joues. Il n'y a pas les mêmes réactions cérébrales et physiologiques entre mordre et mastiquer.

De nombreuses zones du cerveau sont activées lors de la mastication qui s'accompagne de salivation et d'une augmentation du débit sanguin bien entendu au niveau des régions musculaires concernées. Mais, ce qui est plus étonnant entre autres, dans le cervelet et le striatum qui est la région du cerveau qui génère de la dopamine ou dans le cortex insulaire (insula) qui est un des 2 lobes du cerveau faisant partie du cortex cérébral et qui est encore aujourd'hui mal connu en médecine.

L’adulte pourrait être influencé dans le choix de ces aliments par l'information sensorielle reçue pendant son enfance lorsqu'il a appris peu à peu à connaître les différentes caractéristiques des aliments crus comme celles de la carotte ou celles des aliments cuits comme la croûte de pain. Certains publicitaires jouent sur le côté croustillant du riz soufflé, céréales préparées, etc. pour le petit-déjeuner. Nous pouvons connaître l'intensité, la fréquence et la durée de la mastication d'aliments croustillants comme les chips en étudiant les bruits émis.

Un dysfonctionnement de la mastication pourrait être associé à une certaine pathologie de la phonation.

Malheureusement, pour certaines personnes, la mastication devient difficile, voire impossible, à la suite de la pose d'un appareil dentaire raté, d'une allergie due à une prothèse mal faite, ou simplement quand la dentition est dégradée. Il peut y avoir aussi une détérioration d'ordre cérébral qui provoque de grandes difficultés et augmente les risques d'étouffement par des morceaux de nourriture trop gros avalés. Des personnes ont des changements alimentaires uniquement à cause de la perte de certaines dents. L'état nutritionnel chez les personnes âgées est directement lié à la qualité de la mastication et joue donc sur leur santé physique, mais également mentale. Dans l'action de mastiquer, il peut également y avoir un problème musculaire ou un dysfonctionnement salivaire.

Différents tests pour connaître la qualité de la mastication ont été réalisés comme celui consistant à filmer des enfants en train de manger un morceau de carotte prédécoupé à une certaine taille.