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Hémorroïdes et maladie hémorroïdaire

Y a-t-il plusieurs hémorroïdes ?


Ces structures anatomiques veineuses normales sont composées par les hémorroïdes internes (HI) et les hémorroïdes externes (HE).


Les hémorroïdes internes forment un renflement spongieux variant de volume dans le canal anal pour permettre d'aller à la selle.


Les hémorroïdes externes sont peu visibles et sans rôle précis pour la médecine moderne.


Qu'est-ce que la maladie hémorroïdaire ?


La maladie hémorroïdaire (HE) est l’expression d'un désordre de ces structures veineuses :


Elle est très douloureuse lors d'une inflammation des hémorroïdes externes et provoque une excroissance périanale. La présence d'un caillot est fréquente (thrombose).


Elle se manifeste par des saignements lors du passage des selles, le plus souvent sans douleur lors d'une inflammation des hémorroïdes internes. Celles-ci peuvent s'extérioriser sous l'effort, mais réintègrent le canal anal spontanément ou manuellement.

Illustration vectorielle d'hémorroïdes. Schéma de pieux vasculaires anatomiques étiquetés. Diagramme avec veines gonflées dans l'anus et maladie du rectum inférieur.
Illustration d'hémorroïdes

Quels sont les facteurs déclencheurs ?


Les facteurs favorisants les plus évidents sont : les troubles du transit tels que la constipation en premier, tous les sports qui augmentent la pression abdominale, l'alcool, les épices et, pour les femmes, il y a également les grossesses et les accouchements.


Les hommes seraient plus concernés que les femmes par cette affection qui touche 60% de la population à un moment de leur existence.


La maladie hémorroïdaire externe survient à tout âge alors que la maladie hémorroïdaire interne a lieu surtout entre 45 et 65 ans.


Qu'est-ce qui peut les éviter ?


En premier lieu une alimentation riche en fibres et en magnésium. En cas de constipation, utilisation de laxatifs non irritants et suppositoires lubrifiants avant les selles, voire après. La phytothérapie peut être un plus (vigne rouge, etc.).


Comment évoluent-elles ?


Les douleurs liées à la maladie hémorroïde externe disparaissent en 5 jours sans traitement. Il y a dans de rares cas un repli cutané appelé marisque qui peut être considéré comme disgracieux pour ceux, par exemple, qui posent pour des photos ! Pour éviter cela, il est nécessaire, dans les 72 premières heures, de pratiquer une incision, de préférence sous anesthésie locale, pour évacuer le caillot et faire disparaître l’excroissance.


On peut traiter l’œdème sans caillot avec un anti-inflammatoire non stéroïdien (AINS) et avec des corticoïdes oraux en cure brève pour les femmes enceintes ou allaitantes.


Le prolapsus inflammatoire de la maladie hémorroïdaire interne est rare et se traite pas AINS.


Quand a lieu un geste chirurgical ?


L’opération concerne seulement 10% des personnes atteintes d’une maladie hémorroïdaire interne avec des saignements trop répétés, une extériorisation peu ou non réductible et lorsque le traitement médical a échoué.


La maladie hémorroïdaire externe en dehors de l'évacuation d'un caillot est rarement opérée.


On opère lorsqu'on ne peut pas faire autrement. Avant, on essaie des méthodes simples. Le magnétiseur. La ligature élastique serait bien tolérée, elle est pratiquée au cabinet en 2 ou 3 séances par strangulation au moyen d'un élastique qui supprime la vascularisation et sclérose le paquet hémorroïdaire.


Les techniques chirurgicales sont : la destruction à l’aide d’une sonde de radiofréquence ou de fibre laser (en cours d'évaluation). Les ligatures sont source de récidives fréquentes, mais ont l'avantage d'être mini-invasives. L’excision pédiculaire totale par thermofusion réduit les douleurs postopératoires et se révèle non hémorragique par rapport au bistouri électrique (qui avait remplacé les ciseaux).

Schéma des 4 grades de la maladie hémorroïdaire en 4 visuels
Hémorroïdes grade 1 à 4

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