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Magnétiseur et la Foire Aux Questions

Il est fréquent que les personnes que je reçois me posent la question : pourquoi ai-je le nez qui coule ? Je me suis rendu compte de l'importance de communiquer des informations sur ce sujet. Malheureusement, le magnétiseur n'est pas autorisé à effectuer des diagnostics utiles, mais, heureusement, je peux tout de même expliquer de manière générale. Voici quelques exemples de situations qui peuvent se présenter lorsque quelqu'un a le nez qui coule.

Je suis particulièrement préoccupé par un sujet que vous trouverez en deuxième partie. C'est d'autant plus inquiétant qu'il avance dans l'indifférence générale.

Les mains du magnétiseur envoient du magnétisme sous forme de petits cœurs avec en arrière-plan une galaxie colorée.
Nez coule

Le magnétiseur vous explique les raisons pour lesquelles vous pourriez avoir le nez qui coule

Si, après un repas alcoolisé, vous avez la goutte au nez, c'est sans doute que votre muqueuse nasale est hyperactive aux sulfites (allergie ou polypes nasaux - tumeurs bénignes). Avant la consultation chez le magnétiseur, veillez à faire un lavage régulier du nez. La consultation chez un ORL permettra peut-être de savoir si vous souffrez de polypes ou d'allergies. À la place du magnétisme, vous pouvez utiliser les corticoïdes locaux en spray et un traitement antihistaminique oral qui améliorera la situation. Si les polypes ne disparaissent pas ou ne réduisent pas de volume, il reste l'acte chirurgical.

Des reniflements prolongés à longueur de journée pour éliminer le mucus produit en trop grande quantité (il s'élimine habituellement de manière inconsciente vers l'arrière-gorge) peuvent entraîner une inflammation de l'arrière-gorge avec de la toux, des fluctuations de la voix et des raclements de gorge. Il est conseillé de procéder à un bilan complet chez un ORL pour identifier la raison de ces reniflements : foyer infectieux au niveau des sinus, présence de polypes, allergie.
Souvent, un reflux gastro-œsophagien se trouve à l'origine du problème (les fosses nasales sont irritées par les remontées acides). Dans ce cas, une hygiène alimentaire saine (suppression de l'alcool, des épices et une nourriture moins riche) et un traitement adapté par magnétiseur, complété par la prise d'inhibiteurs de la pompe à protons, d'alginates ou d'antiacides, vont alors apaiser le problème.

Le fait qu'un enfant souffre de 8 à 10 rhumes par an peut paraître habituel et donc normal. Il n'en est rien, car, même si la majorité d'entre eux guérit spontanément en 8 à 10 jours (origine virale = antibiotiques inefficaces), cela montre qu'il y a un petit problème quelque part. Il ne faut pas oublier d'apprendre à l'enfant à se moucher correctement dès 2 ans et pour les bouts de choux, il faut utiliser un mouche-bébé et/ou procéder à un lavage nasal avec des dosettes de sérum physiologique. Si la fièvre monte ou si d'autres signes apparaissent (douleur à l'oreille, toux...) il faut consulter. Chez l'adulte, il n'y a quasiment rien qui vaut un lavage nasal (solution d'eau de mer) et des inhalations.

Les symptômes du nez qui coule clair et de manière abondante avec des démangeaisons à l'intérieur ainsi que les yeux qui piquent accompagnés d'éternuements vont dans le sens d'une allergie. Un bilan allergologique en trouvera la cause. La prise en charge en dehors du magnétiseur peut reposer sur l'éviction de l'allergène quand c'est possible (difficile dans le cas du conjoint !), avec la mise en place d'un traitement symptomatique antihistaminiques et corticoïdes locaux ou encore de procéder à l'immunothérapie spécifique qui cherche à désensibiliser l'organisme en le soumettant à des doses croissantes de l'allergène incriminé (pour les joueurs et les patients).

Le nez humide au réveil est dû à un déséquilibre du système nerveux autonome. C'est ce système qui s'occupe de réguler les processus corporels automatiques (battements cardiaques, pression artérielle, respiration, maintien de la température). Le système nerveux autonome se décompose en deux systèmes : le sympathique et le parasympathique. Pendant la nuit, le deuxième a le pouvoir et entraîne une congestion nasale. Le matin, le premier (sympathique) reprend les commandes et libère le nez. Pour certaines personnes, ce passage de pouvoir s'effectue de manière erratique et le mucus pointe le bout de son nez ! Au bout d'une quinzaine de minutes, tout rentre dans l’ordre naturellement. En cas de gêne ou bien si cela perdure, une consultation chez le magnétiseur n'est peut-être pas ridicule !

Les vasoconstricteurs se présentent sous deux formes : en gélules ou en comprimés sans ordonnance, avec pour principe actif phare la pseudoéphédrine. Sur prescription, on trouve les sprays connus sous le nom de Pernazène, Aturgyl et de Eturgylone. Ils peuvent tous entraîner des problèmes cardiaques et neurologiques. Voici les contre-indications : maladies cardiaques, hypertension... Ne pas dépasser cinq jours de traitement. Il peut y avoir addiction à la suite d'une utilisation par voie nasale. Le trouble "rhinite vasomotrice" se manifeste par un afflux de sang et des écoulements importants.

L’écoulement uniquement en hiver est le simple réflexe de la muqueuse confrontée à l’air froid et souvent plus sec. Le nez augmente son travail d'humidification. Il stimule la muqueuse pour produire du liquide en abondance et les cellules ciliées fonctionnent au ralenti, le mucus n'est plus évacué, mais stagne et ressort par les narines. Enfin, l'air chaud de nos poumons se refroidit brutalement lorsqu'il est expiré et se condense.

Un corps étranger enclavé dans la fosse nasale chez le jeune enfant peut donner un écoulement purulent d'un seul côté.
De forts saignements accompagnés de sécrétions peuvent signaler une tumeur des voies nasales.

Un liquide clair qui sort d'une seule narine et seulement lorsque la tête prend certaines positions peut faire craindre qu'il ne s'agisse pas du mucus, mais du liquide céphalorachidien où baignent le cerveau et la moelle épinière. Dans ce cas, il y a une communication anormale entre la cavité nasale et le cerveau avec un risque de méningite. Magnétiseur Carbone janvier 2020

Zoonoses

Zoonoses

Les zoonoses contrarient le meilleur magnétiseur, elles sont en recul en France. Mais de nouveaux cas apparaissent.

Environ 900 agents infectieux ; parasites, bactéries, virus, pathogènes pour l’homme, sont des agents de zoonoses, se transmettant entre l’homme et l’animal directement ou par vecteur (moustiques, tiques, puces, ...). La transmission peut être cutanéo-muqueuse, digestive, respiratoire ou multiple. Pour les pays développés, malgré leur diversité et leur nombre, ces zoonoses ont un impact médical faible, ne représentant que 3 % des décès avant 65 ans.  La transmission de la tuberculose (bactérie Mycobacterium tuberculosis), 5.000 cas par an, est pour la France presque exclusivement interhumaine avec seulement 10 cas en cinq ans dus à M. bovis (zoonose). Malheureusement augmentation de 9 % en Ile-de-France, région française la plus touchée, du nombre de cas signalés entre 2015 et 2017. 20 cas par an déclarés pour la brucellose (fièvre bactérienne) transmise par l’alimentation ou le bétail. La fièvre Q (Coxiella) due aux bovins, caprins, ovins et qui donne un syndrome grippal d’été. La rage, encéphalite virale mortelle à 100 % si la vaccination post exposition n’est pas faite avant l’apparition des symptômes. Il y a détection, en moyenne, d’un cas de rage animale par an en métropole. En Guyane, le problème est différent avec la rage des chiroptères, impliquant des chauves-souris vampires locales. Dans beaucoup de pays, il faut éviter le contact avec un animal. Un enfant, qui avait été contaminé par un chiot en vacances au Sri Lanka est décédé à Lyon en 2017, c’est le dernier cas. Cette triste histoire, qui n'a suscité aucun intérêt par rapport au décès par rougeole à Marseille, est tout de même perturbante pour le meilleur magnétiseur à distance. La Pasteurellose est facilement transmise en cas de griffure ou de morsure. 5 à 6 heures après survient une inflammation locale très forte. La bactérie est présente pour 80 % des chats et 40 % des chiens. Il y a des zoonoses liées à des loisirs ou activités : la psittacose due aux oiseaux, la tularémie due aux lièvres chez les chasseurs, la leptospirose des égoutiers. La borréliose due à la tique, voir lien - dernières info : maladie de Lyme Des zoonoses plus redoutables émergent : - La fièvre hémorragique à virus Ebola en Afrique, virus se transmettant entre humain par le contact des malades et les liquides corporels, les épidémies prolifèrent dans les zones de pauvreté ou d’insécurité par manque de tenues de protection individuelle (gants et vêtements appropriés), sans oublier le manque d’hôpitaux pour isoler les malades. - Le virus Zika n’est pas installé en France métropolitaine. - Le chikungunya (présent dans le nord de l’Italie) et la dengue ne sont pas encore installés de façon pérenne même s’il y a eu des cas autochtones, pourtant le moustique tigre vecteur est présent. L’avantage de ces virus, ils mutent moins que la grippe, une personne précédemment infectée est ensuite bien immunisée. De plus, ils sont soumis à des contraintes d’adaptation très fortes entre leur vecteur et l’homme. - Le SRAS (virus SRAS-CoV un coronavirus inconnu jusque-là) a éclaté au niveau mondial en 2003 faisant 8000 cas, mais surtout tuant 1 personne sur 10 (létalité globale pouvant être de 15 % à plus de 50 %). L’épidémie a pu être endiguée. - Le Mers-coronavirus du Moyen-Orient cherche depuis sept ans à pénétrer l’espèce humaine. Vecteur, la chauve-souris mais se rapproche de l’homme par le dromadaire, transmission interhumaine non encore permanente.

Comment peut-on expliquer l'émergence des Zoonoses ?

Il est urgent pour le magnétiseur de Royan de réagir, de préférence avant qu’il ne soit trop tard ! La diminution de diversité dans les races d’élevage fragilise les animaux et le changement d’utilisation des terres (déforestation), sont deux facteurs qui peuvent jouer un rôle dans ces émergences. Le point de départ d’une zoonose est la faune sauvage, mais il faut que l’agent infectieux puisse s’adapter à l’homme, comme cela a été le cas pour le VIH, aujourd’hui totalement humanisé ou encore comme le virus classique H3N2 de la grippe, devenu purement humain. Par chance, le virus H5N1 doit pénétrer très profondément, jusqu’aux alvéoles pulmonaires, pour trouver ses récepteurs, nécessitant une très grande quantité de virus dans l’air. Les récepteurs au virus grippal humain quant à eux sont plus haut, la température est trop basse pour que le virus se développe. C’est la raison pour laquelle, lors des épizooties de grippe aviaire (H5N1) dans le Sud-Ouest, il n’y a eu aucun cas humain. Dans nos assiettes : -  Les infections à salmonelles sont les zoonoses alimentaires les plus fréquentes, bactéries du tube digestif du bétail et de la volaille pouvant contaminer la viande, les œufs, le lait… elles se développent sur les aliments mal cuits. La salmonellose, TIAC (toxi-infections alimentaires collectifs) ou isolée se manifeste avec une gravité variable par une gastroentérite. Les TIAC sont à déclaration obligatoire mais le nombre de cas isolés est inconnu, en France pour 2017, 1310 ont été déclarées, touchant 13.000 personnes, parmi elles 40 % sont survenues en restauration commerciale, 30 % en restauration collective et 27 % lors de repas familiaux. -  Les bactéries Escherichia coli liées à la consommation de viande, surtout hachée. Elles sont productrices de shigatoxine à l’origine de 167 syndromes hémolytiques et urémiques chez l’enfant avec de graves insuffisances rénales.  -  Hépatite E, souvent anodine, tend à augmenter en Europe, elle est dans des cas rares, responsable d’hépatites graves ou d’atteintes neurologiques et dangereuse pour les femmes enceintes. La transmission se fait des sangliers aux élevages porcins. Elle est surtout liée à la consommation de foie de porc cru : figatelli, saucisses de foie de porc. La cuisson inactive son virus. - La listériose, la France a déclaré 371 cas en 2017, est grave chez les femmes enceintes, les malades immunodéprimés et les personnes âgées avec une létalité de 20 à 30 %. La transmission se produit par ingestion d’aliments contaminés crus ou mal cuits : poissons fumés, charcuteries, coquillages, fromages au lait cru, fruits et légumes crus…

N'oubliez pas de prendre en considération les informations du Magnétiseur Ludovic Carbone, sur les laboratoires P4 et leurs œuvres charmantes. Incontestablement, ils ont raison, puisque personne ne s'en préoccupe !

Magnétiseur Carbone avril 2019

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