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Bactérie et Super Virus Bactériophages

Comment recueillir maintenant ces super virus ?

Depuis que les stocks de virus mangeurs de bactéries ont été détruits par Pasteur, il faut maintenant s'en procurer d'une manière très bucolique : dans les égouts, l'on collecte un liquide, de couleur Indéfinissable dans les tons de brun, provenant entre autres des w.-c... Après traitement, il devient un liquide transparent, à base de sodium contenant 30 milliards de bactériophages, injectable par seringue directement dans l’os ou dans l'articulation infectée.

Sur 22 patients souffrant d'infections osseuses traités avec des bactériophages, 14 ont été guéris et n'ont pas eu de récidive de la bactérie incriminée, mais 5 ont été surinfectés par d'autres germes et 3 sont décédés d'autres maladies.


Le magnétiseur informe qu'une énorme crise sanitaire se prépare

L'organisation mondiale de la santé (OMS) a placé dans ses priorités la recherche de nouveaux traitements contre 2 autres bactéries : pseudomonas aeruginosa et Escherichia coli. De plus en plus de bactéries ne répondent plus aux antibiotiques, elles acquièrent des résistances.

Depuis 2015, le fait que dans moins de 30 ans les bactéries antibiorésistantes seront la première cause de mortalité dans le monde, avec une estimation de 10 millions de morts par an. D'ores et déjà en France 10.000 à 12.500 décès en sont liées.


Les bactériophages

Le magnétiseur explique les bactériophages, ils ont un système d'encrage permettant leurs fixations sur les bactéries pour les détruire. Ils sont partout dans notre tube digestif et dans la nature, aussi bien dans les neiges éternelles que dans les déserts.

D’un point de vue réglementaire, dans l'arsenal thérapeutique français, ces agents biologiques que sont les virus tueurs de bactéries n'existent pas : ni tissus biologiques, ni vaccins, ni médicaments.


Il faut utiliser les bactériophages uniquement lorsque les antibiotiques, quels qu'ils soient, ont échoué : dans le cas d’une situation grave, urgente ou lorsque l’on se retrouve dans une impasse.


L'idée de se servir de ces virus n'est pas nouvelle. En 1917, Félix Hérelle découvre ces prédateurs naturels des bactéries. Comme les bactéries, ils existeraient depuis des milliards d'années. Le marché formidable des antibiotiques a fait abandonner l'idée de les utiliser.


En 1931 : Alexander Fleming, alors qu’il vient à peine de découvrir la pénicilline, mène un essai thérapeutique en Inde contre une épidémie de choléra. Ses résultats sont les suivants : 5 décès chez les 73 patients traités par ses phages contre 90 % de mortalité parmi les 118 malades du groupe contrôle.

Dans les années 1980, les Instituts Pasteur de Paris et de Lyon ont abandonné leurs collections de phages.


En 2016 : l'agence du médicament en France a réuni un comité scientifique pour déterminer les situations cliniques pouvant justifier un accès précoce aux bactériophages.

Phagoburn : étude réalisée et publiée en janvier 2019. Elle portait sur les grands brûlés et s'avère plutôt décevante.

Dans certains cas d’infections osseuses profondes résistantes aux antibiotiques, la phagothérapie a parfois permis d'éviter une amputation et d’obtenir la cicatrisation d’une plaie qui suppurait depuis plusieurs mois. Ces cas restent toutefois exceptionnels.


D'après une théorie développée par le Pr Shah Faruque en 2005, lorsque les phages perdent des batailles contre les bactéries, les épidémies font leur apparition. Les phages prédateurs des Vibrio cholerae 01 et 0139 (souches bactériennes virulentes dans les épidémies de choléra) se multiplient et finissent par être assez nombreux pour mettre fin à l’épidémie.


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