La dépression

La dépression se caractérise par un sentiment de tristesse, une diminution des activités mentales telles que la concentration, la mémoire, etc., et une fatigue physique.

Elle engendre des addictions : jeux (casino), alcool, drogues ou alimentaire. Elle engendre des troubles du sommeil et des douleurs. Elle engendre des séparations, Il semble impossible de continuer à vivre comme par le passé.

D'après l'OMS, la dépression est la principale cause de suicide et d'incapacité dans le monde.

Plusieurs facteurs de risque peuvent être identifiés, notamment le sexe, une enfance difficile (maltraitance), l'isolement social et familial (chômage, précarité…) et l'exemple plutôt que la génétique : dépression dans la famille. Après 65 ans, c'est le moment où le risque de sa venue est le plus élevé.

Les antidépresseurs :

ils sont incontournables pour prendre en charge les dépressions sévères ;
leurs bénéfices semblent discutables dans les dépressions légères à modérées où il existe des solutions 'non chimiques' qui ont prouvé leur efficacité ;
en réduisant la sécrétion de divers neurotransmetteurs, ils parviennent à soulager rapidement la douleur en anesthésiant la souffrance. Les patients perçoivent une épaisseur entre eux et les problèmes qu'ils rencontrent ;
les antidépresseurs ne résolvent rien sur le fond, ils corrigeraient le déséquilibre chimique cérébral. Le mythe du déséquilibre chimique cérébral, qui est supposé être responsable de la dépression, n'a aucune base scientifique. Actuellement, il n'y a pas d'indices biologiques qui peuvent être utilisés pour établir le diagnostic de la dépression ;
ils entraînent une sécheresse de la bouche, des tremblements, une diminution de la libido… parfois accompagnée d'une impression de changement. Par ailleurs des études, révèlent des passages à l'acte : suicide, actes autoagressifs… car ils retirent chimiquement l'inhibition qui freine les dépressifs ;
une dépendance est créée, ce qui entraîne un arrêt progressif du traitement pour le sevrage.

Les thérapies comportementales et cognitives ou TCC

En règle générale, il est recommandé de suivre une quinzaine de séances.

Les formes sévères de dépression nécessitent une prise en charge incluant la psychothérapie. Elle contribue à améliorer l'efficacité des médicaments et devrait être le traitement de référence pour les formes légères à modérées.

Les TCC sont des exercices qui ont pour but d'identifier et de remplacer les schémas et les comportements de pensée négatifs.

Il est capital de faire comprendre aux personnes déprimées qu'elles ressentent toujours du plaisir, mais que cette sensation est dissimulée.

Il est fréquent d'utiliser des techniques de relaxation pour se recentrer sur l'instant présent et éviter de se projeter négativement dans le passé.

Le magnétisme est une méthode complémentaire

Ce pilier traditionnel a pour but de rééquilibrer l'énergie vitale en émettant, le magnétisme pourrait avoir un effet positif sur les symptômes dépressifs. Selon une étude menée par des chercheurs de l'université de York, le rééquilibrage de l'énergie vitale permet d'optimiser les traitements habituels de dépression.

Par la relaxation induite, le magnétiseur réactive les capacités physiques, mentales et émotionnelles en sommeil lors d'une dépression.

La détente profonde peut être atteinte sans recourir à un sommeil magnétique, même si le patient ne cherche pas à se détendre !

Le résultat : une sensation d'apaisement et de bien-être qui permet de mieux appréhender les obstacles qui se présentent dans sa vie.

Les troubles du sommeil, l'anxiété et le stress font partie des indications que le magnétisme prend en charge.

La phytothérapie : les plantes antidépresseurs naturelles

Plusieurs études cliniques ont mis en évidence que le millepertuis favorise la libération des neurotransmetteurs tels que la dopamine et la sérotonine, qui sont diminués dans la dépression. Le millepertuis possède un intérêt thérapeutique pour le traitement des dépressions mineures, telles que les premiers épisodes légers de dépression ou les dépressions passagères. Son point faible réside dans ses interactions avec de nombreux médicaments, notamment les anticoagulants, les contraceptifs oraux et les antidépresseurs, qui peuvent entraîner un changement de leur efficacité. Ne l’utilisez que si vous n'êtes pas sous traitement et il est préférable de consulter votre médecin ou votre pharmacien avant. Il est important de faire une comparaison des teneurs en principes actifs.

D'après une étude de 2017, le safran présente un taux de réussite similaire à celui de la fluoxétine (prozac) dans les cas de dépression légère à modérée. Pour bénéficier de tous les avantages du safran, il est recommandé de consommer des compléments alimentaires qui contiennent au moins 15 milligrammes d'extrait de safran par jour.

La rhodiole est souvent associée à l'augmentation de la résistance au stress.

Dans les cas légers, il est possible d'utiliser de nombreuses autres plantes.

Éviter les rechutes

Après avoir mis fin à la rumination des événements douloureux, à l'exploration de leur compréhension et à la réflexion sur ce qui aurait pu être différent. Il est nécessaire de diriger son esprit vers l'instant présent et d'imaginer son avenir avec sérénité. Il s’avère nécessaire de reprendre conscience des choses, des événements, des êtres et des moments plaisants de son existence. Finalement, il faut accepter la tristesse et les émotions douloureuses sans nier. Il est essentiel de garder à l'esprit que les malchances peuvent parfois se transformer en chance dans le futur, sans n’avoir jamais expérimenté la soif, on ne peut pas comprendre le plaisir de boire.

Utilité du sport

Il a été démontré que l'activité physique agit de la même manière que les antidépresseurs, sans les effets indésirables, pour traiter une dépression légère à modérée.

La pratique régulière d'activité physique réduit de moitié le risque de rechute dépressive.

L'association d'un antidépresseur et d'une pratique sportive renforce l'efficacité du traitement et raccourcit sa durée.

La cause de cette amélioration est due à une augmentation de l'estime de soi et à une amélioration de l'oxygénation des neurones qui contribuent au renouvellement des neurones de l'hippocampe. Une autre explication est l'augmentation des hormones, et surtout des neuromédiateurs, tels que la dopamine et la sérotonine, qui procurent les sensations de plaisir et de bien-être.