Certains HPV sont responsables de 6.300 cancers en France.
Les hommes représentent 1/4 des cancers associés à une infection HPV. Les cancers les plus fréquents pour eux sont d’abord d’ordre ORL puis concernent l’anus et le pénis. C'est l'argument avancée, en 2019, par la Haute Autorité de santé (HAS) pour justifier l'élargissement de la vaccination des garçons âgés de 11 à 14 ans avec un rattrapage possible jusqu’à 19 ans.
Selon le comité d'experts : « Les données sont encore insuffisantes, mais suggèrent une probable efficacité du vaccin Gardasil au niveau de la sphère ORL. Il a de plus prouvé son efficacité clinique chez les hommes en prévention des lésions dues aux génotypes vaccinaux : verrues anogénitales 89,9 % et lésions précancéreuses de l'anus. »
L'intérêt de cibler tous les garçons est d'éviter toute stigmatisation par rapport à leur orientation sexuelle.
Lorsqu'une fille ou un garçon entre dans l'adolescence, on considère aujourd’hui comme légitime de se préoccuper de son éducation sexuelle et d'essayer de lui inculquer des notions de prévention.
Bien que je comprenne l'intérêt des parents d’infantiliser leurs enfants pour les garder sous sa dépendance, je ne pense pas que, à leur âge, ils soient plus nuls que nous au niveau sexuel. Il est en réalité illogique de s'occuper de la sexualité de ses enfants de même que les enfants n'ont pas à s'occuper de la sexualité de leurs parents.
Cependant, il est amusant d’essayer d'inculquer des notions de prévention. Depuis la nuit des temps, on n'a pas essayé, mais on a réussi et il ne s'agissait pas de notions, mais d’informations globales dans tous les domaines.
La vaccination contre le papillomavirus humain (HPV) est inscrite au calendrier vaccinal pour les jeunes filles depuis 2008 et pour les jeunes garçons depuis 2020. Le vaccin est recommandé, depuis 2017, pour les homosexuels jusqu’à 26 ans.
La vaccination est réalisée avec 2 doses de Gardasil 9 pris en charge par la CSG. Il y a une trentaine de pays qui conseillent cette vaccination aux jeunes des deux sexes.
Certaines personnes estiment que 70 % des êtres humains sexuellement actifs (il n’est pas précisé si l’on est considérés actifs à partir d’une fois par heure ou plus d’une fois) auront affaire au HPV au moins une fois dans leur vie.
Il est également admis que le risque qu'une personne infectée contamine son ou ses partenaires est de 60 %. Très malheureusement, il n'y a aucune précision de pourcentage avec des animaux !
Il est en revanche certain que, dans la grande majorité des cas, l'organisme parvient à éliminer le virus. De plus, avoir un papillomavirus n'est pas pathologique en soi.
Si le papillomavirus rentre dans la cellule, il en modifie le génome pour la déréguler et donner ainsi des lésions précancéreuses. Il aura d'autant plus d'opportunités à entrer dans la cellule qu'il y restera longtemps.
Le tabagisme, ainsi qu'une faible immunité favorise les infections.
40 est le nombre de HPV pouvant se propager par contact sexuel direct. 2 sont responsables des verrues génitales (condylomes) et ne sont pas malignes.
Les HPV génèrent des cancers du col de l'utérus (44 %), de l’anus (24 %), de l’oropharynx (22 %), du larynx, de la vulve, du vagin et du pénis.
Le vaccin Gardasil 9 a remplacé Cervarix et Gardasil 4 après que certaines jeunes filles ont développé des maladies auto-immunes : syndrome de Guillain-Barré, sclérose en plaques ou Mici.
L'Agence Nationale de sécurité du médicament (ANSM) n’a retenu, en 2015, qu'un risque accru de développer un syndrome de Guillain-Barré, mais elle a écarté tout lien avec la sclérose en plaques ou des Mici.
La marge d'inefficacité du vaccin Gardasil 9 serait de 10 %.