top of page

Le magnétiseur doit venir en aide aux autistes dès leur jeune âge

En 45 ans, l’on m'a trop rarement demandé mon aide pour l'autisme. Cela est fort dommage, mon aide est pourtant très rapide. Je connais 2 de leurs plus grandes sources de conflit : une surdimension des perceptions et la capacité de voir et de ressentir les échanges de flux, ainsi que les diverses vibrations et autres entités. Je n'agis que sur les enfants, pour les adultes se pose la question de savoir si le changement d'existence leur serait profitable ou non. L’histoire du syndrome qui sera plus tard appelé autisme : Nous sommes en 1938, Il est demandé à un enfant de soustraire 4 de 10, l'enfant répond : « je vais dessiner un hexagone ». Si cette anecdote est vraie, il faut se poser la question : comment se fait-il qu’à cet âge-là ce jeune enfant connaisse déjà ce terme ? Il est aussi ridicule de croire que les autistes sont tous d’une intelligence supérieure que de croire qu'ils sont moins intelligents. Pour eux comme pour les autres enfants, tout vient du temps qu'on passe à les éduquer. L'expérience luxembourgeoise avec ces enfants traités monstrueusement a bien démontré qu'à l'inverse on pouvait aussi les rendre complètement idiots, en ne s'occupant absolument pas d’eux. Donald Grey Triplett sait fredonner et chanter de nombreux airs dès l’âge de 1 an. Pour ses 2 ans, il répète 25 questions-réponses du catéchisme presbytérien et le 23e psaume. À l’âge de 3 ans, il est confié à une institution pour qu’il change d’environnement. Pour ses 5 ans, il rencontre le docteur Leo Kanner qui est un pédopsychiatre de l'hôpital Johns-Hopkins à Baltimore. L’enfant est capable de réciter l’alphabet dans les deux sens et compte jusqu'à 100, mais il vit dans une sphère invisible. Il est indifférent aux autres enfants, il ne remarque pas l'absence de son père et il ne réclame jamais les bras de sa mère, d'ailleurs les contacts physiques comme les bruits ou les objets en mouvement sont ignorés ou source de souffrance avec de violentes colères. En contrepartie, il est prisonnier de rituels strictement identiques. Quelle est la différence entre autiste et schizophrène ? Le pédopsychiatre sur le dossier de Donald : « Schizophrénie ? », quelque chose l'interpelle, il va commencer par l’observer pendant 15 jours, puis il va le revoir à 3 reprises les années suivantes, Il est toujours incapable d'avoir un diagnostic sans équivoque et clair, il s'en excusera dans un courrier. Alfred, Barbara, Charles, Donald, Elaine, Frederick, Herbert, John, Paul, Richard et Virginia sont les enfants âgés de 2 à 8 ans étudiés également pour des comportements qui ont l'apparence de phénomènes schizophréniques de base. Toutefois, il y a une différence de taille, la schizophrénie se développe peu à peu, alors que pour ces enfants les symptômes ont débuté dès le début de leur existence. La réalisation des tests est difficile par leur manque d'intérêt pour la conversation. En tant que magnetiseur, je trouve regrettable de les prendre pour des faibles d'esprit. Dans les temps anciens, les enfants avec de telles prédispositions jouaient un rôle important dans les rituels de magnétisme et de prêtresses. Ces enfants souffrent d’une incapacité à entrer en relation d'une façon habituelle avec les personnes et les situations depuis le premier jour avec un besoin obsessionnel de conserver l'immuabilité. La perturbation autistique contre le syndrome Asperger : Ce syndrome unique n’avait jamais été reporté jusque-là et il est dénommé par Kanner « perturbation autistique du contact affectif ». Il a l'idée de cette dénomination par comparaison au terme autisme du pédopsychiatre allemand Hans Asperger qui avait lui-même emprunté ce terme à Eugen Bleuler, un psychiatre suisse qui s'en servait pour décrire la perte de contact avec la réalité des personnes souffrant de schizophrénie. Une fois devenue une maladie à part entière, elle sera nommée : autisme infantile précoce. Il est remarqué que ces enfants souffrent d’un manque d'amour de leurs parents. La psychanalyse a entretenu l'idée d'une défaillance maternelle pendant de nombreuses années. Ses enfants venaient tous de familles d’intellectuelles. En 1971, Il est fait état que, sur les 11 cas décrits, seulement 2 enfants ont réussi à s'en sortir. Il s'agit de Frederick et de Donald qui ont la chance de grandir auprès de leurs proches, contrairement aux autres enfants dont l'admission à l'hôpital correspond à une condamnation à perpétuité. Ils n'ont pu aller à l'école, exercer un métier et s'insérer dans la communauté. Pour se donner bonne conscience, l'on peut toujours se dire que nul ne sait ce que les autres auraient pu devenir s'ils avaient été traités différemment. Il est évident que 11 cas sont loin d'être suffisants pour permettre des statistiques, mais donnent déjà une approche globale. En 1970, la mère de Donald avait toujours le regret de ne pas savoir ce que ressentait réellement son fils. Une fois de plus d'une certaine indifférence, nous sommes tombés dans l'excès. Aujourd’hui, nous voyons de l’autisme partout, des adultes de 60 ans sont déclarés autistes. Il paraît curieux qu’il faille être dans les années 1930 pour que les premiers cas se présentent, en 1936, nous ne trouvons que 11 cas, et aujourd'hui ?

bottom of page